Fruit du travail d’une douzaine d’artisans pêcheurs de Saint Jean de Luz, port de pêche du Pays Basque,
le Merlu de ligne est un poisson de qualité, à la chair fine et savoureuse.
Vous le trouverez sur l’étal de votre poissonnier et sur de nombreuses tables très renommées.
Peu connu en France, c’est le poisson des grandes occasions chez nos voisins espagnols.
Exquis, facile à cuisiner, issu d’une pêche respectueuse de l’environnement,
il est d'un bon rapport qualité prix. Goûtez-le !

Les pêcheurs préparent la prochaine saison dans une conjoncture difficile

Encore impactée par la crise sanitaire, l’année 2021 s’est en plus caractérisée par des rendements nettement en baisse. Les pêches journalières ont rarement été bonnes ou du moins pas pour toute la quinzaine d’unités pratiquant le merlu à ligne.

En témoigne le tonnage de l’année (2021) en recul de près d’un tiers par rapport à 2020 pour un total de seulement 115 tonnes de merlu étiqueté aux couleurs de la marque « merlu de ligne de St Jean de Luz ».

A noter que ce tonnage est en baisse également en raison de navires ayant opté pour des pratiques différentes de celles du cahier des charges de la marque notamment en faisant des sorties en mer de plusieurs jours. Ces poissons de plusieurs jours au moment du débarquement ne peuvent pas être étiquetés avec la marque « merlu de ligne de St Jean de Luz ».

Cette baisse des rendements amorcée depuis plusieurs campagnes a mis un coup d’arrêt au développement de la flottille : pas de nouvelles unités dans la pêcherie et plusieurs unités sont même à vendre. Rare bonne nouvelle, les prix moyens à la criée du merlu de ligne progressent encore avec une hausse de +18% par rapport à 2020 (8,14 euros / kg).

Il faut souligner que cette situation est totalement en phase avec le diagnostic scientifique de la ressource en merlu qui est toujours exploitée durablement mais les quotas ont dû ces dernières années être ajustés à la baisse en raison d’une abondance moindre après le pic historique de la période 2012-2016. La nature s’avère moins généreuse.

Les 2 graphiques ci-dessous, extraits du résumé graphique 2021 des diagnostics et avis émis par le CIEM* produit par l’Ifremer**, permet de se faire une idée précise de la situation et de son évolution au fil du temps.

*CIEM : Conseil International pour l’Exploration de de la Mer

**Ifremer : Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer

Ce mois de mars est l’occasion de préparer la prochaine campagne au merlu que tous espèrent meilleure. Un espoir d’autant plus fort que les activités complémentaires de ces mêmes pêcheurs sont également orientées à la baisse ces dernières années : ramassage de l’algue, maquereau, thon blanc…

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